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Les chakras : tout le monde en parle, mais qu'est-ce que la science occidentale en sait?

La première trace écrite des chakras provient des livres religieux Vedas (du Sanskrit "connaissance" ou "sagesse"). L'âge précis des Védas est inconnu, mais datent entre 1500 et 500 avant notre ère.


Au fil du temps, le concept de chakras a évolué, influençant diverses traditions hindoues et bouddhistes et même l'univers thérapeutique. Au début du 20e siècle, les spiritualistes et occultistes européens ont commencé à publier des livres sur des aspects du tantra, y compris les chakras. Aujourd'hui, ces livres sont à la base de la compréhension occidentale des chakras. Il y a, de nos jours, plusieurs associations entre les chakras et les couleurs de l'arc-en-ciel, les cristaux et minéraux, les signes astrologiques ou certains aliments, par exemple.


Alors qu'est-ce que la science occidentale et contemporaine nous enseigne concernant les chakras, ces fameuses roues d'énergie qui influenceraient notre corps physique et spirituel?


Et bien... aucune évidence scientifique ne soutient l'existence des chakras sur le plan métabolique, ou physiologique.


Pas de panique. Observons de plus près.


Le système nerveux, peut-être?


Certains scientifiques remarquent que les chakras primaires correspondent à des parties physiques du corps, en particulier au niveau du système nerveux. Le système nerveux est constitué du cerveau et de la colonne vertébrale d'une personne, qui contiennent des nerfs. Ces nerfs partent de la colonne vertébrale en faisceaux et se connectent à d'autres parties du corps.


Par exemple, une étude réalisé sur des cadavres, par Sweta, Awasthi, Godbole et Prajapati (2017), a identifié que le chakra racine pourrait être lié au plexus hypogastrique inférieur, qui envoie des signaux aux organes reproducteurs et au rectum, deux des fonctions que ce chakra influencerait, selon la tradition.


Cela pourrait notamment expliquer comment le système des chakras s'est développé comme il l'a fait, à titre de science ancestrale, préalablement à ce que les scientifiques savent maintenant sur le corps humain.


Est-ce que (une fois de plus) la science occidentale et les pratiques orientales parleraient de la même chose, simplement avec un vocabulaire et une approche différente...? On peut se le demander.


Ok, le système endocrinien alors?


Par exemple,


le chakra racine = les testicules ou les ovaires,

le chakra de la gorge = glande thyroïde,

le chakra du cœur = thymus.


C'est intéressant (et excitant pour certains!) mais, comme nous le rappelle Dre Shamini Jain, psychologue et chercheuse à l'Université de Californie à San Diego, et auteure de Healing Ourselves: Biofield Science and the Future of Health (2021), il n'y a aucune preuve scientifique pour les étayer. Aucune donnée.


C'est comme un heureux hasard.



Dans l'ensemble, c'est surtout qu'il n'existe actuellement aucun moyen significatif de mesurer scientifiquement les chakras. À la connaissance de Jain (2021), "le travail le plus robuste pour essayer de mesurer les chakras était sous Valerie Hunt à UCLA dans les années 1970".


Hunt a utilisé des électrodes à divers points du système des chakras – par exemple, un électrocardiogramme au cœur – pour mesurer les changements énergétiques dans le corps. "Mais à ce jour, nous n'avons pas été en mesure de détecter l'énergie des chakras en partie parce que les chakras ne fonctionnent pas de manière isolée, ils travaillent en coordination, il serait donc difficile d'isoler l'un d'eux pour l'étudier", dit Jain (2021).


"Les chakras sont les transducteurs d'énergie pour l'énergie subtile. Celle-ci est une énergie de guérison que n'importe qui peut apprendre à percevoir et à utiliser. C'est un élément crucial, mais souvent absent, des soins de santé.", écrivent les auteurs, Wisneski et Anderson dans leur étude concernant les soins énergétiques en médecine (2005).


D'autres efforts de recherche (McManus, 2017) ont étudié certains soins énergétiques, démontrant notamment qu'ils fonctionnaient mieux que les effets placebos sur la réduction de l'anxiété, de la dépression et de la douleur, ainsi que sur l'amélioration du bien-être.


BREF.


Est-ce que les recherches ont démontré que ces techniques peuvent être efficaces? Oui.


Est-ce que la science explique le mécanisme derrière le pourquoi et comment? Pas encore.


D'ici à ce que les scientifiques s'entendent, continuons de prendre soin de nous... comme on le fait depuis des milliers d'années!



Nos sources pour la rédaction de cet article:


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